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samedi 23 avril 2011

Courrier de l'interco91 à l'attention du Maire au sujet du protocole d'accord et du local syndical



 INTERCO ESSONNE  
12 place des Terrasses de l’Agora – 91000 EVRY 
(  tél: 01.60.78.32.60  - Télécopie : 01.60.78.74.15)
Adresse e-mail : interco.cfdt-91@club-internet.fr 



Monsieur David Derrouet
12 rue Roger Clavier
BP 107
91706 Fleury-Mérogis

Evry, le 18 avril 2011
Objet : protocole d'accord et local syndical


Monsieur le Maire,

Le Syndicat CFDT Interco 91 a créé une section syndicale dans votre ville au printemps 2010, il est inacceptable que notre section ne dispose toujours pas des droits syndicaux dans votre ville et ce malgré nos différents échanges.

Ainsi, lors de notre rendez-vous du 6 mai 2010, en présence de Mme R, M. G, Mme P, M. D et M. B, les bases du protocole d’accord syndical avaient été posées et vous nous aviez garanti de la remise d’un local syndical pour la rentrée de septembre 2010.
Les modalités d'exercice du droit syndical dans la fonction publique Territoriale sont fixées par le décret n°85/397 du 3 avril 1985. Une circulaire ministérielle du 25 novembre 1985 précise les conditions d'application de ce décret.  Le droit syndical est un droit dont il est maintenant urgent que la section de Fleury-Mérogis puisse bénéficier.

Par ailleurs, notre section de Fleury, vous a transmis le 15 mars 2011 un courrier relatant ses demandes,  celui-ci reste sans réponse à ce jour de votre part.

Je souhaite que le protocole d'accord syndical soit signé rapidement. En l'absence, le syndicat départemental sera contraint de faire savoir au préfet de l'Essonne, que la ville de Fleury-Mérogis ne respecte pas le droit syndical tel que défini dans le décret cité ci-dessus. Et le cas échéant de procéder à un recours au tribunal administratif, pour entrave au droit syndical.
Nous ne souhaitons pas en arriver là,  c’est pourquoi je vous prie de signer le protocole et de mettre le local syndical à disposition de notre section dans les plus brefs délais.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en ma plus haute considération.  


Le Secrétaire adjoint Interco 91
Yann Chebili   

vendredi 22 avril 2011

V' la le printemps !

 

Chérèque (CFDT) : la prime va "diviser les salariés" et limiter les augmentations de salaires

François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, a qualifié jeudi d'"erreur" le principe d'une prime obligatoire dans les grandes entreprises, affirmant que cela allait "diviser les salariés", limiter les hausses de salaire, tout en étant un "cadeau" au patronat.
En annonçant cette prime, le gouvernement a créé "beaucoup d'espoir", mais "il y aura beaucoup de déçus", a affirmé le numéro un de la CFDT sur LCI. "Regardez l'écart (...) D'une prime de 1.000 euros pour les entreprises qui font des bénéfices, nous passons à une prime dont le montant n'est pas défini, qui va falloir négocier, dans les entreprises de plus de 50 salariés", a-t-il fait valoir. "On va diviser les salariés entre eux" et "il faut ne pas connaître les négociations d'entreprise pour faire une erreur de ce type", a poursuivi M. Chérèque.
Selon lui, dans une entreprise "qui va se voir imposer une prime sur laquelle elle ne paiera pas d'impôt sur les sociétés, moins de charges, il y aura moins d'augmentation de salaires, plus de prime". "Celui qui va y perdre, c'est le salarié, par contre pour l'entreprise, ce sera un cadeau, un effet d'aubaine", a-t-il dénoncé.
Cette disposition, arbitrée mercredi soir à l'Elysée, est "une catastrophe, en particulier pour les salariés des petites entreprises", alors que "le patronat s'en sort bien", a-t-il insisté.
Selon François Chérèque, "le gouvernement a d'autres moyens d'agir", comme "donner un coup de pouce au smic" ou prendre des mesures "sur l'énergie". "Il a une responsabilité directe qu'il ne prend pas", a-t-il déploré.
Interrogé sur le gel du point d'indice des fonctionnaires, le leader de la CFDT a jugé "insupportable" la démarche du gouvernement. "Il nous avait dit "on va avoir moins de fonctionnaires mieux payés". On a moins de fonctionnaires, on a une désorganisation de l'Etat, on a des fonctionnaires moins payés", a-t-il résumé.
Le gouvernement "trouve de l'argent pour alléger les impôts des grandes entreprises mais ne trouve pas d'argent pour augmenter ses fonctionnaires", a-t-il dénoncé.
Source : L'humanité.fr

jeudi 14 avril 2011

Le 1er mai 2011 Solidarité internationale et progrès social



COMMUNIQUE COMMUN CFDT - CGT – FSU – Solidaires – UNSA
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Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.
Les organisations CFDT - CGT – FSU – Solidaires – UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.
Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.
Partout participons aux manifestations unitaires pour :
• Donner la priorité à l’emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Prioriser des mesures en faveur des jeunes. Mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
• Améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie ; Faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes
• Améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité ;
• Lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants.
L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé doit se faire entendre.
Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre.
Nos organisations appellent tous les salariés, les chômeurs et les retraités à participer aux manifestations unitaires organisées dans toute la France.





Section syndicale Mairie de Fleury Mérogis
Cfdtmairiefleurymerogis@gmail.com

Le cap des 1000 pages vues sur le blog Cfdt Mairie de Fleury Mérogis franchi en moins de 15 jours !




Conséquence d'un intérêt majeur sur l'actualité de notre collectivité.
Merci à vous tous, ça nous donne chaud au coeur et surtout la motivation pour poursuivre nos efforts.
C'est ensemble que nous pourrons faire avancer nos idéaux, et exiger aussi plus de "RESPECT".

Face à l'arrogance et au mépris, une seule réponse : La mobilisation collective, unitaire et solidaire !
Rejoignez-nous !




Section syndicale Mairie de Fleury Mérogis
Cfdtmairiefleurymerogis@gmail.com

samedi 9 avril 2011

Chérèque : les fonctionnaires ont « peur de parler », phénomène « inquiétant »








Mardi 5 avril 2011,
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque s'est déclaré mardi 5 avril 2011 frappé par "la peur de parler" de leur vécu professionnel chez les fonctionnaires, jugeant "inquiétant" ce phénomène nouveau.

 

M. Chérèque commentait devant la presse les témoignages filmés diffusés lors d’un rassemblement de plus de 300 militants CFDT de la fonction publique, point d’orgue d’une opération de sensibilisation sur « le malaise social » des fonctionnaires engagée début février.

Peur des politiques Le dirigeant syndical s’est dit « marqué par la peur de parler » qui a gagné les agents publics. « Cette peur de parler est nouvelle, les fonctionnaires ont peur de parler publiquement de leurs conditions de travail, ils ont peur des pressions qu’il peut y avoir de leur administration, de leur hiérarchie » ou « des politiques » quand ils sont à la tête de collectivités territoriales, s’est alarmé M. Chérèque.

« C’est inquiétant dans une démocratie », a-t-il souligné.

François Chérèque a notamment attribué cette évolution au fait que dans les administrations, « l’encadrement est soumis à une pression de résultats (…) qui retombe sur les fonctionnaires de base ».

Le numéro un de la CFDT s’est d’autre part insurgé contre « la vision entretenue par les politiques : +Vous avez un emploi (…), vous n’avez pas à vous plaindre+ ». « Ce n’est pas parce qu’on a un emploi qu’on doit accepter n’importe quoi ! », a-t-il lancé.

Selon lui, « il faut arrêter de cacher la réalité de la fonction publique derrière un statut qui permettrait d’être heureux à vie »

vendredi 8 avril 2011

La CFDT signe l’accord contractuels de la fonction publique





1 avril 2011

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La CFDT Fonctions publiques a décidé à l’unanimité, le 28 mars, de signer l’accord sur la sécurisation des parcours professionnels des agents contractuels.
Le texte présente en effet plusieurs avancées notables. Il prévoit notamment un dispositif de titularisation des agents contractuels qui ont quatre ans d’ancienneté (dont deux ans au minimum à compter du 31 mars 2011), une limitation des cas de recours au contrat dans le dessein de stopper les dérives actuelles et un engagement ferme de la part de l’État de travailler avec les organisations syndicales afin de construire des garanties collectives pour les contractuels (rémunération, droits sociaux, formation, etc.).
Les organisations syndicales CGT, FO, Unsa et CGC ont indiqué qu’elles signeraient cet accord. La FSU et Solidaires ne sont pas signataires, mais ces deux organisations ont laissé entendre qu’elles ne feraient pas valoir leur droit d’opposition.
Un projet de loi doit maintenant reprendre les dispositions du texte et devrait passer en conseil des ministres début mai. La CFDT a fait savoir qu’elle veillera à ce que ce projet respecte scrupuleusement les termes de l’accord qu’elle vient de signer.