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jeudi 29 décembre 2011

TRACT CFDT : LA CFDT S'INTERROGE...



LA CFDT S'INTERROGE…

Nous sommes intervenus le lundi 12 décembre 2011 à la demande d’un agent, en l’occurrence la secrétaire du Maire, pour constater que, durant son congé maladie, les tiroirs de son bureau avaient été fracturés ainsi qu’une armoire se trouvant à proximité.

L’agent affirme ne pas avoir été prévenu de cette initiative et a été choqué par ce procédé.

Nous ne pouvons que condamner cette manière d’agir, qui s’apparente à une technique de déstabilisation.

Nous demandons au CHS d’intervenir et de mener une enquête auprès des agents, afin de déceler les cas de « mal être » au travail et de mener des actions de prévention comme demandé dans un précédent tract.

Ces agissements qui perdurent depuis trop longtemps doivent cesser.

L’individualisme tend à neutraliser la mobilisation collective, générant le silence et le chacun pour soi, induisant des conduites de domination ou de soumission.

Alors ENSEMBLE unissons-nous !


Section syndicale Mairie de Fleury Mérogis
12 rue Roger CLAVIER – 91700 Fleury Mérogis
cfdtmairiefleurymerogis@gmail.com

jeudi 15 décembre 2011

Courrier à Monsieur le Maire David DERROUET sur les mutuelles





Monsieur le Maire David DERROUET
Mairie de FLEURY-MEROGIS
12, Rue Roger Clavier
91700 FLEURY MEROGIS



Fleury le 14 décembre 2011,

Objet : Mutuelles

Monsieur,
Depuis le 08 novembre 2011, un décret permet aux collectivités territoriales de participer financièrement aux contrats de protection sociale complémentaire et de prévoyance.
La situation des agents de la fonction publique se dégrade, de plus en plus d’agents non-titulaires sont recrutés, la précarisation des salaires s’accentue. La participation de la ville aux contrats de protection sociale relève d’une grande avancée sociale.
 A cette fin nous vous demandons de bien vouloir réunir le CTP sur ce point. Et par ailleurs nous vous demandons de bien vouloir nous recevoir afin que nous puissions vous exposer notre projet.


Veuillez agréer Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.


Le Secrétaire CFDT Mairie de Fleury-Mérogis, 



Section syndicale Mairie de Fleury Mérogis
12 rue Roger CLAVIER – 91700 Fleury Mérogis
cfdtmairiefleurymerogis@gmail.com


TRACT CFDT : PARTICIPATION FINANCIÈRE DE LA VILLE AUX MUTUELLES.




Le décret n°2011-1474 du 8 novembre 2011 est paru.
Il prévoit une participation de l’employeur sur la PREVOYANCE (maintien de salaire), et sur la COMPLEMENTAIRE SANTE (participation à la mutuelle).

La crise a un impact immédiat sur la santé. Près d’un tiers des Français (29%) ont dû renoncer à se soigner ou reporter des soins faute de moyens ces derniers mois, contre 11% seulement il y a deux ans, révèle un sondage CSA pour Europ Assistance.

Un adjoint technique ou administratif en début de carrière augmentera son salaire de 10 points en 10 ans soit 38 euros. Il ne peut se permettre un prélèvement supplémentaire même pour une mutuelle ou un maintien de salaire.

La participation de la ville aux mutuelles et au maintien de salaire est une action sociale qui répond à un besoin « urgent » des agents de la ville de FLEURY-MEROGIS.

Nous saisissons officiellement M. le Maire pour qu’il convoque le CTP sur la participation de la ville aux mutuelles et nous lui demandons de bien vouloir nous recevoir afin de pouvoir lui exposer notre projet.

Nous vous tiendrons au courant de l’avancé de cette démarche dans les prochaines semaines.

 
Section syndicale Mairie de Fleury Mérogis
12 rue Roger CLAVIER – 91700 Fleury Mérogis
cfdtmairiefleurymerogis@gmail.com

mercredi 14 décembre 2011

Journée d'action contre l'austérité: Pourquoi la mobilisation ne fonctionne plus?

 




DÉCRYPTAGE - Malgré un fort mécontentement général, les Français se joignent de moins en moins aux mouvements sociaux...

Une mobilisation «moyenne, sans doute pas à la hauteur de nos attentes». Telle était la prédiction du secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, pour la journée d’action qui s’est déroulée ce mardi afin de protester contre le plan d’austérité du gouvernement.
Même si plus d’une centaine de rassemblements, accompagnés de grèves ponctuelles, étaient prévus à l'appel de cinq syndicats, le mouvement s’est effectivement révélé bien modeste. L’échec de l’importante mobilisation contre la réforme de retraites, il y a un an, est passé par là. Mais pas seulement.

Une «situation difficile» sur le terrain

«Ce gouvernement nous a imposé des réformes, n’a pas écouté le mouvement majoritaire sur les retraites, n’a pas tenu compte de l’avis des salariés qui pensent désormais que sur ces grands enjeux de société, on ne le fera pas bouger», avance Nadine Prigent, secrétaire confédéral CGT, contactée par 20 Minutes.
Malgré le fort mécontentement qui est dans l’air actuellement, les syndicats évoquent ainsi une «situation difficile» sur le terrain et font un «constat lucide». «Il y a beaucoup d’inquiétudes et d’attente sociale, les mesures d’austérité sont considérées comme injustes, mais on sent qu’il y a des difficultés à traduire cela dans des mobilisations interprofessionnelles», ajoute Nadine Prigent.

Une période pré-électorale pas favorable

Joint par 20 Minutes, Jean-Louis Malys, secrétaire national de la CFDT, évoque la période pré-électorale. «Le message social est moins audible car trop politisé», selon lui. «Les gens se mettent dans une situation d’attente, mais ce n’est pas notre point de vue, il faut continuer à mettre les questions sociales au cœur de la campagne, on ne peut pas dire que l’on va les régler après la présidentielle», renchérit Nadine Prigent. 
Pour sa part, Stéphane Sirot, historien et spécialiste des mouvements sociaux, confirme à 20 Minutes qu’«au niveau national, il y a eu toute une série de défaites assez cuisantes, c’est un élément qui pèse» et que la période pré-électorale provoque un «sentiment d’attente».

Une unité syndicale mise à mal

Cependant, il ajoute d’autres éléments à charge contre les syndicats. Outre leur unité qui a du mal à perdurer, «leur choix de mobilisation se révèle inefficace et contre-productif», selon l’historien. «Les syndicats ont mis de côté le principe de grève reconductible, campant sur les journées d’action ponctuelles qui ne font plus reculer le pouvoir politique et découragent au bout du compte», explique-t-il.
Ecartant la «fatalité» qui toucherait les mouvements nationaux, Nadine Prigent s’appuie alors sur les «luttes locales» dans lesquelles est engagé son syndicat dans «un certain nombre de secteurs». Mais pour Stéphane Sirot, «une organisation syndicale ne peut pas prendre la décision de se replier sur le local.»

Grève reconductible ou alternance au pouvoir

Pour l’historien, la grève reconductible est ainsi le seul moyen encore viable aujourd’hui pour établir un rapport de force avec le pouvoir politique, qui lui permettre ainsi de faire des concessions. «Mais les directions syndicales ont beaucoup de mal à s’engager dans cette démarche, ça leur fait peur», indique-t-il.
Autre solution: une alternance politique à la tête de l’Etat qui offrirait une «petite bouffée d’air» et une «survie à court terme» pour les syndicats. Ils «ont besoin d’une victoire politique pour montrer qu’elle est le résultat du mécontentement, car si la majorité actuelle est reconduite, la défaite de la réforme des retraites sera confirmée, ce serait un échec supplémentaire dont ils auraient du mal à se relever», analyse Stéphane Sirot.
En attendant, par cette journée d’action, que Jean-Louis Malys requalifie même de «sensibilisation», les syndicats affirment avoir voulu au moins assurer «une présence médiatique et sur le terrain». «On n’a jamais pensé qu’il y aurait une forte mobilisation, mais ça n’augure rien pour l’avenir. Nous on doit être présents et audibles», conclut le secrétaire national de la CFDT.

Corentin Chauvel-20 minutes