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mercredi 2 novembre 2011

Référendum : La Grèce au centre des enjeux






L'annonce de l'organisation d'un référendum en Grèce sonne comme un coup de tonnerre ! Le peuple Grec devra donc décider si il donne son accord au plan décidé par Bruxelles. Soit il dit "OUI" au plan sur la dette de son pays, soit il dit "NON" et fait monter ainsi les enchères, obligeant Bruxelles à aller plus loin dans l'effacement de sa dette.

Bien sûr, les plus pragmatiques d'entre nous se persuaderont que ce ne sera qu'un vote de confirmation du plan décidé à Bruxelles, peut être est-ce le but recherché par le Premier ministre grec Georges Papendréou. Mais le peuple Grec pourrait comprendre aussi que son intérêt est ailleurs que dans ce plan de sauvetage.


Tant que des décisions autoritaires ne seront pas prises contre le système boursier, la Finance continuera de nous lâcher :
Jeudi dernier la bouse s'envolait, depuis, les opérateurs boursiers ont préféré prendre leur bénéfices, ce lundi nos banques perdaient : BNP Paribas a terminé à -9,63%, en Allemagne, Deutsche Bank à -8,60%, et en Italie, Intesa Sanpaolo a lâché 7,39%. Autrement dit, les spéculateurs se moquent bien du plan de recapitalisation des banques proposé par N.Sarkozy.

La Grèce doit aller au bout de sa négociation avec Bruxelles en jouant sur la peur de l'effet dominos.
Puisque  il n'y a que l’intérêt des financiers qui prime, il faut utiliser les mêmes armes !


Les banques internationales n'auront plus à effacer 50% de la dette, si la Grèce décide de faire défaut ! (mais à s’asseoir sur la totalité).


Malgré le plan décidé Jeudi dernier, on voit que les menaces sur les intérêts Italien et Espagnol augmentent. Vendredi, au lendemain du pseudo sauvetage de la zone Euro, le taux d'emprunt de l'Italie dépassait la barre symbolique des 6%, seuil considéré comme dangereux par les analystes. Les Grecs n'ont plus rien à perdre de ce point de vue là !


Si la Grèce fait défaut, si elle le décide indirectement par ce référendum, ce sera un signal fort envoyé aux marchés. Une panique pire que
l'effet de la faillite de la banque Lemman Brothers, la contagion serait planétaire.

Un rejet du plan  obligera les intervenants (Bruxelles, Banques, Etats) à aller plus loin dans l'effacement de la dette grecque.


La population grecque a maintenant le pouvoir, par voie purement démocratique, de changer les règles du jeu. Qui l'eu cru ?

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